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Les percussions de Guinée une vitrine de la culture guinéenne | Africa224 – Ne vous trompez pas de site.
L’ensemble des percussions de Guinée est parmi ceux qui ont hissé haut le drapeau guinéen sur la scène internationale. Notre rédaction est allée à la rencontre du directeur artistique des percussions pour parler de la création de ce groupe. Aboubacar Fatou Abou Camara se souvient encore des bons souvenirs lors des tournées du groupe.
Tout est parti de l’arrivée en Guinée d’un jeune français du nom de François Cauquelare pour approfondir ses études en culture. Avec l’accord des deux départements de la culture française et guinéenne le jeune chercheur dépose ses valises à Conakry. Explique le directeur artistique des percussions Aboubacar Fatou Abou Camara.
« Lorsque le monsieur est venu, il a été orienté au ballet Djoliba. Parce qu’a l’époque les ballets africains étaient le ballet contractuel. Notre directeur monsieur Francis Camara me l’a confié »
C’est là que se créent des relations entre le jeune français avec ses maitres de stage guinéens. Ainsi il décide de renforcer les liens en créant un groupe pour valoriser la percussion guinéenne qu’il a eu à apprendre.
« Vu l’amitié qui s’est créée entre nous. Il s’est demandé pourquoi ne pas créer un groupe pour renforcer notre amitié. Et aussi mettre en valeur les talents en percussion »
Au retour de François à Paris, il soumet son projet à son ministère de la culture qui sans hésiter le valida.
« Au début c’est le ministère français de la culture qui a tout financé. La Guinée n’a envoyé que des ressources humaine pour le projet et tout a été mis en place en 1987 »
Naitra alors l’une des brigades culturelle de notre pays qui à travers l’Afrique et le monde fera montre d’abnégation et bénéficiera de plusieurs couronnements. Selon le directeur artistique, les prestations des percussions de Guinée à donné de la valeur au djembé à l’étranger. Ce qui a permis la vente de plus d’un million de Tam-tam en Europe à leur époque.
« Après notre passage dans certains pays à la fin de l’année les gens ont acheté des tam-tam pour offrir à leurs amis en guise de cadeaux. »
Aujourd’hui plusieurs membres fondateurs des percussions sont malades et d’autres ont quitté ce bas monde. Mais pour Fatou Abou Camara la relève est déjà assurée.
Alseny Tamoura