AFRICA224.COM
Ne vous trompez pas de site!

Culture : Cérémonie de clôture de la deuxième édition de la journée Africaine du Droit d’Auteur et de la gestion collective

1 104

Clôture de l’atelier d’échange entre les acteurs de la culture sur la vulgarisation de la nouvelle loi portant protection de la propriétaire littéraire et artistique ce mercredi. 

Cet atelier qui s’est tenu sur une période de jours est organisé par le bureau guinéen du droit d’auteur en marge de la célébration de la journée africaine du droit d’auteur et de la gestion collective.

Pendant deux jours, des experts venus du pays et de la sous-région ont échangés sur l’un des problèmes qui assaillent les auteurs guinéens. Il s’agit du droit d’auteur qu’ils sont sensés percevoir mais hélas ce droit des artistes n’est pas encore une réalité en Guinée. Pour pallier à ce phénomène cet expert venu du Burkina Faso a apporté son expertise au cours de cet atelier organisé par le BGDA. Professeur Nikema Kolega.

 » Nous avons créé dans cette loi, le droit à rémunération pour copie privée. Ce droit a été créé dans mon pays depuis 1999 et depuis 2004 nous avons commencé à percevoir. Cette rémunération pour copie privée est facile à payer car c’est nous les consommateurs qui vont payer. Quand vous achetez une clé USB vous ne savez pas quand l’achetant vous payer le droit à copie privée » A-t-il expliqué.

Désormais la Guinée dispose d’une nouvelle loi portant sur la protection littéraire et artistique. 

Le directeur général du BGDA ne compte pas baisser les bras pour faire respecter cette loi qui vient remplacer la première vieille de 39 ans. Abass Bangoura

« Après cet atelier nous allons passer à l’offensif sur le plan international pour procéder à une large sensibilisation de la population. Nous le ferons dans les langues vernaculaires afin que chacun ai une idée sur l’application de cette nouvelle loi » Nous a rassuré le Directeur Général du BGDA.

Au sortir de cette rencontre des artistes qui ont pris part ont salué cette nouvelle loi. Ils espèrent qu’avec elle leur droit seront respectés afin qu’ils puissent vivre de leurs arts.

 

Alseny Tamoura