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Célébration de la journée africaine du droit d’auteur et de la gestion collective ce mardi.
Le bureau guinéen du droit d’auteur a organisé un atelier d’échange sur la nouvelle loi portant sur la protection littéraire et artistique. C’est un complexe hôtelier de la place qui a servi de cadre à cette célébration.
En marge de cette célébration, le bureau guinéen du droit d’auteur a réuni plusieurs acteurs de la culture. Ils viennent du pays et de la sous-région. Au centre des débats, comment aider les artistes à vivre de leur œuvre. Abass Bangoura est le Directeur général du BGDA.
« Aujourd’hui nous sommes réuni pour célébrer la journée africaine du droit d’auteur et de la gestion collective. Mais par heureuse coïncidence cette journée coïncide avec la naissance d’une nouvelle loi qui protège les artistes »
Selon le directeur du BGDA, cette nouvelle loi vient corriger les imperfections de l’ancienne qui date de plus de 35 ans.
« Cette nouvelle loi est une correction des insuffisances de l’ancienne loi qui date de 39 ans. Même un homme après 39 ans il a besoin d’une mise à jour. L’ancienne loi ne tenait pas compte de certaines réalités des artistes mais avec la nouvelle les choses vont changer »
Aujourd’hui, l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication empêche le contrôle des œuvres artistiques. Conscient de ce fait le ministre des sports de la culture et du patrimoine historique trouve la nécessité de réactualiser cette loi. Sanoussy Bantama Sow
« Aujourd’hui, les œuvres peuvent être produite et vu dans le monde entier sans le consentement de l’auteur. Alors il est nécessaire de réviser cette loi à l’adoptant aux exigences des nouveaux instruments juridiques internationaux »
Cet atelier d’échange sur les maux dont souffrent les acteurs de la culture va s’étendre sur deux jours. Il sera clôturé ce mercredi 25 septembre 2019.
Nous y reviendrons.
Alseny Tamoura
