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Deux ans après l’annonce de sa retraite de joueur, Samuel Eto’o se lance dans une nouvelle aventure. Comme pressenti depuis plusieurs semaines, l’ancien capitaine et meilleur buteur de la sélection camerounaise a officialisé ce mardi sur ses réseaux sociaux sa candidature pour la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), dont l’élection aura lieu le 11 décembre 2021.
«Il est temps de reconstruire notre football. Nous ne pouvons pas retarder la refonte de notre sport numéro un», a notamment argué l’ex-buteur du FC Barcelone à travers un long manifeste qui promet un «projet futuriste et novateur» destiné à redonner sa grandeur au football camerounais, hôte de la prochaine CAN (9 janvier-6 février 2022).
Eto’o renoncera à ses indemnités
Désireux de faire remarquer qu’il ne vise pas cette fonction pour l’argent, le quadruple Joueur Africain de l’année (2003, 2004, 2005 et 2010) a annoncé un «engagement révolutionnaire» : «ne pas empocher un centime des indemnités mensuelles prévues pour les fonctions de président de fédération. Celles-ci seront affectées au développement du football amateur. (…) Je viens dans l’administration du football camerounais pour attirer les financements extérieurs et non pour amenuiser par des charges inutiles, des recettes déjà très chétives», a souligné la légende camerounaise.
Comme son ex-rival Didier Drogba, candidat à la présidence de la Fédération ivoirienne, peut en témoigner, c’est un parcours semé d’embûches qui attend Eto’o, le président de la commission électorale de la Fecafoot, Robert Schlick, ayant notamment annoncé fin août que «les personnes disposant de la double nationalité ne pourront pas être candidates» au poste de président de l’instance.
Une loi qui semble taillée sur mesure pour faire barrage à l’homme de 40 ans, qui dispose d’un passeport espagnol depuis ses années Barça…
Milla Camara