LE MEILLEUR DE L'INFO CULTURE EN GUINEE
Interview de Lanciné Kabassan Directeur National Adjoint des Sports
Après plusieurs moments d’interruptions, nous avons assisté récemment au coup d’envoi des la nouvelle saison du basketball guinéen. Qu’en est-il ?
Après sept mois d’interruptions, le championnat national de basketball a repris le 8 avril dernier. La particularité cette année, c’est la réduction du nombre des clubs. Il y a plusieurs clubs chez les garçons qui se sont retirés. Je pense au niveau de la première division, il y a quatre clubs qui ont quitté. Et heureusement au sein de la D2, il y a deux clubs qui sont venus. Au contraire chez les filles, on a de sérieux problèmes car il y a que trois clubs. Donc nous sommes entrain de voir comment préparer le championnat avec un 4ème club synonyme d’une grande compétition.
Dans l’avenir cela ne risque pas d’avoir un impact négatif sur nos représentants dans les compétitions africaines ?
Oui un grand impact négatif sur la représentativité du basketball sur le plan africain. Nous sommes entrain de corriger avec la Fédération et tous les encadreurs techniques. En plus, chercher à mettre les clubs sur pied les deux prochaines années. Et nous espérons que l’année prochaine nous allons passer de quatre à six clubs et l’année suivante passer à huit chez les filles. Et chez les garçons, on espére que l’année prochaine les clubs qui se sont retirés reviendront mais ils seront obligés de recommencer en D2.
Cette réduction des clubs est du à quoi ?
Vous savez, nous sommes restés sept mois sans compétition et vu les difficultés financières et d’autres problèmes internes que je ne peux….
Des problèmes internes…
Oui des problèmes internes. Des relations difficiles entre le président de la Fédération et les présidents des clubs. C’est ce qu’on me dit mais réellement je ne sais pas où se situe le véritable problème. Il y a quatre clubs non des moindres. Vous avez les panthères qui ont joué la finale du championnat dernier. Vous avez le club de Dixinn sans oublier l’ASKaloum qui a gagné plusieurs fois le championnat national et qui s’est retirée aussi. Donc il y a des petits problèmes. Pour les deux premiers je pense que c’est lier aux relations que ces clubs ont avec le président de la Fédération. Mais pour Kaloum c’est un manque de moyen qui se pose. En D2 nous avons eu deux clubs qui sont venus de la haute banlieue. Ils ont d’ailleurs gagné leurs deux premiers matches et on espère qu’ils vont regagner la D1 l’année prochaine.
Entant qu’acteur majeur de la révolution du basketball guinéen pourquoi vous n’avez pas pu résoudre cette crise interne ?
Je m’implique à tout moment. Moi le basketball c’est ma vie. Du bureau je suis au terrain tous les jours. Mais les gens ont décidé de se retirer momentanément ou pour aller aux formations. Mais qu’a cela ne tienne nous avons un bon championnat qui se joue. J’invite tous les amoureux de la balle au panier de venir ce vendredi dans la salle du palais des sports du stade du 28 Septembre pour suivre le match Gangan de Kindia-SLAC. C’est ce samedi. Et dimanche ce sont les filles qui vont jouer.
Après tout ce que vous venez de nous énumérer, êtes-vous sur et certains qu’il n’y aura pas d’interruption a mis parcours du championnat ?
Au mois de mai, nous serons obligés de stopper le championnat à cause des activités scolaires. Vous savez le basketball guinéen regorge beaucoup d’élèves et d’étudiants. Donc sa va coïncider aux périodes d’examen. Et juste après les examens, nous allons continuer avec les play-offs.
Qu’en pensez-vous de la retraite de Koby ?
C’est une grosse perte pour le basketball international d’autant plus que Koby a gagné beaucoup de trophées. Il a été MVP de la saison régulière. Mais les muscles ne tiennent plus donc il fallait quitter grand. Il faut tirer chapeau pour lui. D’ailleurs à travers Koby, on a eu beaucoup d’adhérents. Grâce à lui on a comparé le basket au monde Hollywood à los Angeles. Après Magic Johnson, c’est lui qui a pu drainer assez de monde au stade de los Angeles le Steppe Center. Et j’en suis sur lors des trois prochaines années il sera proposé pour rentrer dans la légende des grands basketteurs.
Dans l’avenir est-ce que la Guinée aura des futurs Koby ?
Il y a de guinéens qui font de bonnes choses aux Etats-Unis. On a une demi-douzaine de jeunes qui sont dans les lycées et universités américains. On espère dans deux ou trois ans retrouver un guinéen dans le NBA.