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La Confédération Africaine de Football (CAF) a établi un programme qui autorise le Burkina Faso a s’entraîner de 19h à 21h, ensuite le Zimbabwe de 21h à 23h. Mais arrivé lundi soir peu avant 19h, le Burkina Faso a trouvé le Zimbabwe sur le terrain annexe du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et a exigé qu’il le libère. Mais les Warriors ne l’entendaient pas de cette oreille.
S’en est suivi donc une grosse embrouille. Des responsables de la délégation burkinabè et l’ancien international Aristide Bancé, descendent sur la pelouse, occasionnant également l’arrêt de la séance du Zimbabwe.
Après plus d’une heure, les responsables de la CAF parviennent à vider les Warriors pour permettre aux Burkinabè de s’entraîner.
Pour le chef de mission Rasmané Ouédraogo, cette situation a été occasionnée par les responsables du stade. «D’abord le stade ne devait pas être ouvert à cette équipe parce que les responsables ont le programme d’entraînement de chaque pays. Aussi au niveau de la CAF il y a eu trop de tergiversations. J’ai signifié aux responsables de la CAF que nous ne sommes pas contents de leur façon de gérer la situation et il faut qu’on soit dans cette dynamique car on ne va pas rester chaque fois dans cette humilité et se laisser faire, nous sommes dans nos droits dans tous les cas» a t-il confié.
Burkina Faso-Zimbabwe se joue ce mercredi à 19h TU à Yaoundé. Les Etalons locaux doivent impérativement montrer un autre visage pour espérer poursuivre la compétition.
Milla Camara