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[Musique] : La musique pastorale disparaît à pétit feu dixit Pathé Moloko – Africa224 |Ne vous trompez pas de site.
Si pour d’autres la musique pastorale a besoins d’être soumises à des modifications, c’est pas le cas avec le concepteur du célèbre titre « Sanakouyagal ». Pour lui la musique pastorale est en train de perdre son authenticité au profit du plagiat dont fait preuve la nouvelle génération de la musique pastorale.
« La musique pastorale est connue pour sa diversité. Aujourd’hui je peux dire qu’elle tend vers l’abandon, notre musique n’est plus authentique, il y’a plus de plagiat, la vraie musique pastorale tend à disparaître>>. Explique t-il, avant de pointer du doigt les responsables. « Actuellement la plupart des jeunes artistes de la nouvelle génération qui font de la musique pastorale n’utilisent pas les instruments pastoraux de chez nous à savoir (la flûte, tambour, le gnagna, le balafon etc…) et j’ai ce regret là ».
Comme le dirait l’autre la musique pastorale est un patrimoine musical très riche mais malheureusement très mal exploité. La musique guinéenne en général et pastorale en particulier bat de l’aile depuis plus d’une décennie. La musique, les rythmes sonorités, les instruments (flûte, percus, cascagnettes) etc… la danse sont très mal exploités. Il est grand temps de faire des recherches musicales pour mieux valoriser ce riche répertoire musical. Les historiens, musiciens, chanteurs et promoteurs doivent y penser.
Dans la même lancée l’enfant de « Horê Fellô » s’était confié à nos confrères de guineepeople.com en ces termes : « les pays limitrophes s’inspiraient de la musique guinéenne mais aujourd’hui si tu écoutes cette musique, tu vas te retrouver en Côte d’Ivoire, au Congo, au Sénégal, au Nigeria…C’est grave » explique Lama Sidibé.
Pour joindre l’utile a l’agréable Pathé Moloko compte se mettre aux services de cette nouvelle génération afin de les faire comprendre l’importance de l’authenticité de la musique pastorale en Guinée et à travers le monde.
Madaliou Bah