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[Interview] : Pathé Moloko fait des révélations – Africa224 |Ne vous trompez pas de site
Dans une interview accordée à Africa224, Pathé Moloko revient en détails sur ses débuts dans sa carrière musicale.
Bonne lecture !!!
Africa224 : Présentez vous à nos lecteurs !
Je me nomme Mamadou Pathé mais très connu sous le nom Pathé Moloko artiste chanteur compositeur, né 1975 à Labé dans la sous-préfecture de « Noussi » district de « Moloko ».
Africa224 : Que peut-on retenir de votre parcours académique ?
j’ai pas eu tellement la chance de continuer mes études, mais ce qu’il faut retenir j’ai au moins même étudier jusqu’à la 9ème année. J’ai fais l’école primaire de « Moloko » et le collège « Thindël » et par fini j’ai déserté au profil de ma passion qui est de faire la musique.
Aujourd’hui je suis responsable des affaires sociales de la coordination des artistes Émérites du Fouta ( CAEF)
Africa224 : Parlez nous de votre premier pas dans le monde artistique !
Je me suis retrouvé dans la musique à travers mon grand-père maternel parceque lui (grand-père) il jouait de l’accordéon. À chaque fois que je le voyais joué ça me donnait la chair de poule, ça me donnait envie de faire comme lui. Par fini j’ai rencontré Bonna Djèdjè Doumbouya qui est le petit frère du père de Petit Yéro, Je suis devenu son élève et c’est là-bas aussi que j’ai rencontré Pétit Yéro qui fût (Bonna djèdjè) aussi son disciple.
Pour dire vrai je peux dire Petit Yéro est aussi mon maître parcequ’il était le premier à être chez Bonna Djèdjè et aussi il était en avance c’est-à-dire il était le premier à savoir chanté, donc je peux dire sans risque de se tromper il fût aussi mon maître et c’est mon vrai ami.
Africa224 : Comment les parents ont perçu votre décision d’opter la musique ?
Mes parents n’ont jamais appréciés ma vocation de faire la musique, j’ai presque tout fais pour qu’ils comprennent mon choix mais jusqu’à présent c’est cause perdue.
Africa224 : Combien d’album avez-vous à votre actif et quel sont les messages véhiculés ?
J’ai sept 07 albums et dans ces différents albums j’ai parlé d’unité, du travail et d’amour dans « Bhadômô Bhadômô » <<approche toi>> et aussi j’ai parlé du vivre ensemble dans le titre « Sanakouyagal » pour montrer qu’on est une et indivisible.
Africa224 : Quel morceau aviez-vous de plus aimé parmi vos sept albums ?
C’est le morceau SANAKOUYAGAL extrait de mon deuxième album sorti en 1999.
Africa224 : Quel est l’artiste que vous aimez écouter de plus ?
(Sourire) en vrai dire j’écoutais un peu tout mais réellement j’aimais écouté Aboubacar Demba.
Africa224 : Qu’est-ce qui vous a beaucoup marqué dans votre carrière musicale ?
Ce que je dirais Dieu merci pour tout parceque mes albums m’ont beaucoup aidé, c’est dans ça j’ai construit une maison et me marier j’ai quatre femmes et 15 enfants et c’est dans ça aussi (albums) j’ai voyagé un peu partout en Afrique et j’ai fais aussi aux États-unis.
Africa224 : Brillant parcours fait de vous sans doute une grande star, quel est donc votre secret ?
Bon le seul secret c’est la répétition c’est-à-dire le travaille et avoir le courage mais surtout aimer le métier dont tu exerces. C’est le seul secret !
Africa224 : Parlez nous des difficultés qui vous ont beaucoup marqués dans votre carrière musicale ?
Bref, pour être franche à mon époque de Gnamakalah (griot) je n’ai presque jamais rencontré de difficultés parceque j’ai beaucoup appris. Dans notre monde culturel de Gnamakalah (griot), nous avons su montrés aux autres artistes qu’on peux être Star en étant un gnamakalah. Pour rappelle j’assistais dans des différentes cérémonies (baptême,mariage etc…) pour chanter accompagné de mon instrument de musique qui est L’ACCORDÉON.
Africa224 : Parlez nous de vos perspectives pour les prochaines années?
Actuellement je travaille sur un single qui doit sortir pour très bientôt et je coache aussi plusieurs jeunes artistes dont ma propre fille qui fait partie d’ailleurs qui est devenue aujourd’hui une artiste professionnelle.
Africa224 : Quel est votre dernier mot?
Je remercie les artistes et comédiens, les donateurs et en plus vous les journalistes qui continuent à nous aider sans cesse.
Madaliou Bah