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Culture : qu’est-ce qu’il faut pour améliorer le cinéma guinéen ? La directrice générale de l’ONACIG répond
La directrice générale de l’Office National du Cinéma de l’audiovisuel en Guinée ONACIG, a à travers notre micro, donné ses impressions sur le cinéma guinéen. Durant cet entretien ce jeudi 18 mai à Conakry, Mme Mariama Camara a donné quelque pistes de solution pour améliorer le cinéma guinéen.
Si à la première République, la Guinée se vantait d’avoir une belle culture à travers la projection des œuvres artistiques comme le cinéma, de nos jours cette tendance a changé. Le cinéma guinéen est de nos jours caractérisé par l’amateurisme de certains acteurs. Pour la D/G de l’ONACIG, il faudrait encadrer ceux-ci « Ceux qui font ces films ont souvent de belles histoires, mais il faut les encadrer, faire des formations pour qu’ils suivent certaines règles et que la qualité des films puissent s’améliorer et ça fait partie de la mission de l’ONACIG » suggère-t-elle.
Autres difficultés auxquelles est confronté le 7ème art dans le pays, c’est le manque de financement et d’un personnel dynamique « On est là il y’a 4 mois, on est en train de faire une restructuration complète. On a un problème de financement. L’Etat nous donne une subvention, on fait des taxes, des licences mais jusque-là il y’a une crise économique qui ne dit pas son nom et on le ressent, car on a des problèmes dans le cinéma. En plus, on a besoin d’un personnel jeune. L’équipe est un peu vieillissante, il faut que l’Etat puisse engager des gens qui sont dans le cinéma et qui ont montré leur capacité, enfin un problème d’équipement. » Renchérit Mme Camara.
En plus, elle pense qu’il faut avoir une politique pour rehausser le niveau « on a besoin d’une réelle politique, de règlementer le marché, c’est ce que nous sommes en train de faire, un travail de fond, la piraterie de s’en occuper pour que les artistes puissent profiter de leurs œuvres » rajoute-t-elle.
La directrice générale de l’ONACIG lance un appel au Président de la République de chercher un fond pour le cinéma guinéen qui est un facteur de développement d’un pays.
Hassatou Lamarana Bah