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La cinéaste dramaturge Fatou Sagnane a présenté ce jeudi 16 février 2017, à la
bleuzone de Kaloum la pièce de théâtre intitulé ‘’je prends la parole’’.
C’est une première expérience pour cette dame de se produire seule sur une
scene de théâtre. Selon elle l’objectif est d’être meilleur et performant dans le
domaine.
Accompagnée avec de la musique douce et pathétique, ‘’Je prends la parole’’
retrace la vie que mène les petite orphelines, en général maltraitées par la
société. L’histoire se passe au pays du froid comme l’appelle le metteur en
scène qu’est Fatou Sagnane, et elle essaye de l’adapter au cas de son pays
chaud.
Au-delà l’histoire ‘’les souliers rouge’’ de la petite Ian Andersen, Fatou
s’aventure a raconter à son public la vie qu’elle a mené hors de son continent.
La galère, les difficultés rencontrés, les chemins emprunter pour atteindre le
sommet jusqu’à réussir la vie de femme.
« Cette idée de voyager entre l’histoires d’une petite orpheline et celle de la vie
reelle d’une jeune fille appelé dounoua qui a vécu au pays du blanc est de
Brigitte Baillieux. C’est elle qui m’a aidé à la réalisation de tout ceci », dit-elle
avec reconnaissance.
Fatou Sagnane dit être frappé par les maux dont souffrent les femmes à
travers le monde notamment l’inégalité des sexes, l’excision , la soumission…
qu’elle a bien voulu souligner dans sa pièce théâtrale. Pour elle, cette pièce est dans
le but de porter haut la voix de ces femmes qui souffrent sans défense.
« Ce spectacle de théâtre est dédié à la liberté de la femme, des femmes de par
le monde entier. La liberté d’opinion, d’expression d’une porteuse de voix des
sans voix » dit-elle.
Le chanteur reggae man Elie Kamano, parrain de la soirée, s’est dit émerveillé
par le spectacle.
« C’est une jeune dame que j’apprécie très bien et à laquelle je crois ferment
au talent. La prestation de ce soir, seule sur scène pendant une heure 15 mn,
c’est tout simplement merveilleux et personnellement je l’accompagnerais
dans cette belle aventure», promet il
Cette œuvre qu’elle soit soutenue par le ministère de la culture ou pas ,
continuera à être l’outil de solution pour une sortie de crise pour les femmes
promet la jeune dame journaliste et cinéaste.
Kadiatou Kouboura BALDE
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