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[Music] : Salif Keita séjourne actuellement dans la capitale guinéenne.

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C’est dans le cadre d’une série de concert visant à clore l’année avec ses mélomanes. 

A son arrivée le weekend dernier un malentendu autour du salon d’honneur a l’aéroport de Gbessia à déferler la chronique, une situation maitrisée par l’intervention du chef de l’Etat.

Il a déjà livré un concert réussi le 31 décembre dernier à l’occasion du réveillon  dans un réceptif hôtelier de la place, et d’autres sont programmé pour l’intérieur de pays.

Le chanteur malien était face à la presse, lundi 30 décembre 2019, à l’occasion de cette série de concert qu’il livre en Guinée. Apres celui du 31 décembre, le second se tiendra à Kamsar le 03 janvier 2020 et le troisième au Canal Olympiadans la commune de Kaloum le 04 janvier,avec la chanteuse ivoirienne Josey,et la guinéenne Aïcha Kamaldine Conté.

Dans une interview, Salif Keita a révélé que sa première sortie internationale, c’était en Guinée 1974. A cette époque il a été décoré par Feu Président Ahmed Sekou Touré. Dont son tube ‘’Mandjou’’en hommage à la famille de l’ancien président fut l’un des gros succès de sa carrière.

Le choix en 2019 est tombé encore sur la Guinée pour donner le dernier concert de son dernier album, qui pourrait être aussi le dernier de sa carrière.

L’artiste malien Salif Keita, dans un post sur le réseau social Facebook, est revenu sur le malheureux incident de l’aéroport de Conakry, à son arrivée dans la capitale guinéenne pour un concert de fin d’année.

L’icône de la musique mandingue, a vivement remercié le Chef de l’Etat guinéen qui est allé à son concert dans un réceptif hôtelier de Conakry, pour lui exprimer son regret suite au traitement qui lui a été infligé à l’aéroport et ainsi le réconforter.

Evoquant la France, l’artiste a précisé qu’il n’a rien contre ce pays, qu’il n’est pas anti-français, mais est plutôt contre la stratégie politique et économique qui est celle de la France en Afrique.

Salif Keita a des souvenirs inoubliables en Guinée, parmi lesquels le décès de sa mère alors qu’il tenait un concert en Guinée a Kankan.

L’auteur d’Un autre blanc’’, avec cinq albums à son actif, à fêter ce 31 décembre a la fois ces 70 ans d’âge mais également ces 50 ans de carrière.

Alseny Tamoura