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L’orchestre Bembeya jazz crée dans les années ‘’60 ‘’ continue d’émerveillé ses fans après 40 ans. « Pour ceux qui pensent que le Bembeya a disparu se trompent, ses leaders sont presque tous morts mais l’orchestre vit encore » déclare Sékou Camara le gros, actuel administrateur de ce mythique groupe, à Africa224.com
40 ans d’existence, de succès, de service à la nation, comment se porte aujourd’hui le Bembeya jazz ? C’est la question que bon nombre se posent. Pour toucher du doigt la réalité, notre rédaction est allée à découverte de cet orchestre. Un tour dans la salle des instruments de musique, à vue d’œil on aperçoit des guitares, des trompettes, des balafons, des saxophones, des coras…qui selon notre interlocuteur ont servi au groupe pour composer tout un répertoire de musique.
UN REGARD DANS LE PASSE
Pour rappel, composé de 11 membres dont (des guitaristes, chanteurs, saxophonistes, trompettistes, batteurs…), le Bembeya est né le 15 avril 1961, sous le premier régime. Demba Camara était à l’époque le leader de ce groupe. Ce dernier à la voix mélodieuse a hissé le groupe sur le plan international. De 1966 date de nationalisation à 1973 décès de son chanteur de charme, le Bembeya atteint son apogée, à la clé la médaille d’argent qu’il a remporté en 1969 au festival panafricain à Alger. Cette parenthèse marque un peu les temps forts du groupe.
Aujourd’hui, parmi les 11 il ne reste plus que 2 vivants. Le dernier cas de décès est la mort du 1er chef d’orchestre Hamidou Diaouné, le 23 mai 2016. Malgré ces multiples pertes le Bembeya n’a cessé d’émerveillé son public rassure Sékou le gros. « Pour assurer la relève et éviter que l’orchestre ne disparaisse, un groupe de jeunes est en train d’être formé » nous confi-t-il.
A la question si l’orchestre n’est pas abandonné par l’Etat, Sékou le gros Camara répond en ces termes « Pas du tout, pour preuve en 2011, le président Alpha Condé a décoré tous les membres du Bembeya morts ou vivants de la médaille du mérite national et a élevé l’orchestre au rang de patrimoine national ».
Le plus réjouissant dans le parcours du Bembeya jazz, c’est la reconnaissance du peuple de guinée à l’endroit de l’orchestre a conclu Sékou Camara.
Kadiatou Kouboura BALDE
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