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De jour en jour le marché des arts du Spectacle Africain MASA ne cesse d’offrir aux visiteurs et acteurs culturel plus de produits qui valent le coup d’investir sur eux. C’est le cas cet après-midi au centre de documentation Bernard Zadi Zaourou de Treichville ou s’est dérouler une conférence de presse animé par Khadja Nin qui depuis 20 ans s’est retiré de la scène musicale.
La Burundaise de 58 ans as dans son intervention remercier le Comité d’Organisation du MASA tout en dénonçant aujourd’hui les difficultés que rencontre les artistes au cours de leur carrière musicale. « Nous avons des artistes pétrie de talents chez nous, mais très malheureusement ils n’ont pas de soutien de l’état du coup ils sont abandonné. Rares sont les gouvernements qui de nos jours investissent dans la culture. Vous ne pouvez pas me citez dix pays africains qui investissent dans ce secteur pourtant qui est très bénéfiques pour une nation. » Explique Khadja Nin. « J’ai mal que le monde profite de nos créations et que nous sommes incapable de freiné cette action. En France la culture génère plus lourd que le domaine de l’automobile, c’est pourquoi c’est important de mettre la mode, la musique, l’humour, le slam, la percussion etc au-devant et le reste suivra mais ça fait très mal que nous restions toujours inactif face à cette situation. » Insiste la marraine Escale Bantoo
Et pour finir toujours en demandant à l’état d’investir en construisant des écoles de modes, danse, musique et autres pour ces amoureux de cette culture tout en invitant les artistes a ne compter que sur soi ne rien attendre de l’état.
Massaliou Bah
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