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Inciter la jeunesse africaine de Guinée à reprendre le flambeau de la nation, c’est la thématique d’un recueil de poème présenté par les Editions Elohim. Intitulé ‘’C’est moi l’Afrique’’, son œuvre, l’auteur Mamady Sayon Camara, s’est débarrassé de tout complexe pour voir, nous dit-il, les choses en face et les interpréter.
Composé de 24 poèmes repartis sur 60 pages, dans cet ouvrage, l’auteur, enseignant chercheur de son état à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia, traite des sujets différents, mais aussi complexes qu’ils forment ensemble des branches d’un seul arbre ‘’l’Afrique’’.
Selon lui, « le premier et principal complexe est celui de l’intellectuel africain. Né africain, de couleur et de sang, il est diplômé à l’école de l’autre dans la langue de l’autre et refuse de comprendre ou ne veut pas entendre parler de n’importe quelle évolution provenant de chez lui ».
S’en prenant aux intellectuels africains, il explique sa démarche en ces termes : « l’autre fait d’eux esclave d’une langue qu’il a placé dans le vent que nous respirons transformant ainsi notre richesse en un problème aussi allergique que même nos législateurs ne peuvent toucher », déplore Mamady Sayon Camara.
Pour lui, les africains en grande partie pensent que le développement, la science, la technique et la technologie ne peuvent se trouver chez nous que par le biais de la langue étrangère. Pourtant, souligne-t-il, « aucun européen, aussi petit qu’il soit, n’a voulu parler la langue de l’autre ».
C’est précise-t-il, « ma première cible va vous étonner c’est la langue de l’autre à qui je demande de partir. »
Med Yrrab
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Source: Kalenews.org
