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La sculpture est une activité qui consiste à façonner le bois en lui donnant une forme significative. Les génies créateurs de ce secteur sont confrontés à des difficultés d’écoulement de leur produit dont la valeur est peu connue par les guinéens.
Notre Rédaction a fait immersion dans un atelier de sculpture. A quelque mètres du rond-point du carrefour de l’ex hôtel Gbessia, se situe l’atelier de sculpture de maitre Mamady Kaba Doumbouya. C’est là qu’il découpe le bois qui est sa matière première et le taille pour lui donner une forme humaine ou animale.
« La sculpture est une inspiration. On façonne le bois pour sortir des images. Donc c’est une imagination à travers laquelle on peut faire ressortir tout ce que vous voulez »
Certes, il faut du bois pour avoir une œuvre avec la sculpture. Mais la qualité du bois est exigée.
« Ce n’est pas n’importe quelle bois qu’on utilise pour le faire. C’est un bois de qualité qu’on trouve dans la brousse à Kindia et haute Guinée mais j’ignore le nom »
Sur place, maitre Mamady nous a expliqué le processus de fabrication de ces œuvres d’art qui attire dès la première vue.
« Quand je coupe le bois dont j’ai besoin, je taille pour ressortir la forme. Après je donne à mes apprentis pour faire la finition. À ce niveau on fait la lime et procède à la décoration pour mettre les couleurs »
Ici, ils sont nombreux à fabriquer des objets qui parfois ressemblent au réel. Mais ces artistes sont confrontés à quelques soucis liés à l’obtention de leur matière première qui semble être rare.
« On trouve le bois très loin dans les zones reculées. Et en rentrant nous sommes confrontés aux agents des eaux et foret » Ces objets d’art étalé çà et là dont la portée est moins connue par certains, ralenti l’écoulement des produits finis surtout avec l’absence des touristes qui sont des éventuels acheteurs.
Alseny Tamoura
