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L’artiste reggae français continue de tracer son sillon entre l’Afrique et la France. En 2012, Filentre faisait son entrée sur la scène guinéenne aux côtés du duo Banlieuzart devant 25 000 spectateurs. Trois ans après son dernier EP, Homme Libre, Filentre est de retour avec La Marche : premier single de son deuxième et prochain album, Inou Wali (« Merci », en soussou, langue de Guinée), à paraître à l’automne 2018.
Adressé au peuple comme une invitation à défendre ses droits, La Marche a aussi fait sens pour Tiken Jah Fakoly. L’icône reggae ivoirienne, connue pour son engagement auprès du peuple africain, y chante en bambara (une des langues du Mali). Car en Afrique, comme ailleurs, on ne compte plus le nombre de « marches » appelant à manifester pour faire entendre sa voix.
C’est lors d’une de ses tournées, en jouant sur la scène du club Radio Libre de Tiken Jah Fakoly à Bamako, que le jeune français a rencontré le grand reggaeman. Titre reggae roots et plus africain que jamais, La Marche a été enregistré avec les musiciens de Tiken, dans la capitale malienne, tout comme le clip réalisé par Sami Jalal. Il y couve un parfum de révolution : une foule grandissante progresse dans la rue, fumigènes allumés et poings levés, une pancarte en main « Je suis le peuple », annonçant son réveil et sa prise de conscience.
Source Reggae.fr
